Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 04:25

A toutes et à tous bonjour

 

 

André Girod, responsable des expositions et concerts aux Jardins de Magali à Lauris, profite de sa retraite pour écrire ses mémoires.

 

 

André a suivi un parcours atypique : Marrakech, Ménilmontant , Ecole Normale de Paris, Grande Bretagne, USA, mariage à La Paz Bolivie, Australie où naît sa première fille, Asie, Paris puis retour aux USA où il passera trente ans. Un total de plus de 120 pays sur les cinq continents.

 

 

Il fut le créateur des classes franco-américaines qui, pendant vingt cinq ans, enverront des dizaines de milliers d’enfants français CM2 aux Etats Unis et feront venir le même nombre d’enfants américains en France. Appelé le plus « globe trotter » des enseignants en 1970. Le premier volume ( 500 pages) est sorti sous le titre de « Flammes du père inconnu » et décrit son chemin de 1935 à 1970.

 

 

Le deuxième volume est sorti sous le titre « La classe de neige franco-américaine, the French American class » et va de 1970 à 1982

 

 

Le troisième volume est terminé :

Classe franco américaine
Back to Back
French American class
ou "l'Amérique vue par des petits Français de 10 ans"

760 pages

Lire les premières pages sur:
http://classes-franco-americaines-french-american-classes.over-blog.com  

 

Pour  lire

-  Premières pages des classes de neige franco-américaines Cliquez sur www.publibook.com

-  Rechercher : "flammes du père inconnu" ou "la classe de neige franco-américaine" ou André Girod

- Cliquez sur image de la couverture : vous avez le compte rendu

 

Pour les commander : voir à gauche commander le livre - suivre démarche normale

 

Si vous désirez une copie dédicacée : Ecrire à André Girod 11 rue des Carrelés 84360 Lauris Indiquez nom et prénom de la personne pour la dédicace et l’adresse d’envoi Joindre chéque de 30€ (Frais d’envoi inclus) au nom de l’auteur.

Partager cet article
Repost0
12 janvier 2009 1 12 /01 /janvier /2009 01:29

Comme tous les ans depuis quelques années est présentée la Reconstitution Historique d’événements qui se sont déroulés à Lauris, village du Luberon sur la Durance. Une troupe de bénévoles, tous habitants de Lauris  jouent des scènes qui reproduisent ces faits divers à caractère historique ou pas.


Un grand merci pour ce magnifique spectacle vu par des milliers de personnes venues des villages environnants. Mais pour mettre en place une telle représentation il faut le dévouement de celles et de ceux qui en sont le moteur. La recherche historique est le travail de Bernadette Genès et les décors de Laura Fisher. Merci à elles et à tous les autres.


Voici un reportage photos de ces diverses scènes.


89 Le retour de Memmius


L’actuel territoire de Lauris est la réunion de deux «  centurations », bandes de terrain d’1km 700 de large qui étaient attribuées, selon la décision de l’Empereur Vespasien, aux centurions ayant combattu 25 ans dans l’armée romaine.


En 89, après avoir pacifié les populations du Danube, le centurion Memmius revient dans sa villa soigneusement décorée par sa femme Staïa. Accompagné par son fidèle aide de camp, il espère y trouver le repos du guerrier. Entre une femme pleine d’ambition, deux filles mal élevées, un pique assiette qui s’incruste, une cuisinière venue d’Outre-Manche, trouvera-t-il le repos ?



Le retour de Memmius




Décor de Laura Fischer
 


Avril 1348 La peste à Lauris 


La peste a surgi en Europe en 541 après J.C., venant d’Egypte. Elle disparut en 767 sans que l’on puisse trouver une explication sinon de dire que les relations entre le Moyen Orient et l’Europe s’étaient beaucoup ralenties.


Peste vient du mot latin «  pestius » qui veut dire «  fléau ». Toute épidémie mortelle était considérée comme «  une peste ». Au Moyen Age, la peste dite noire fit son apparition et fit disparaître la moitié de la population en Europe ( 25 à 40 millions de morts). On sait que cette peste avançait à près de 5 kilomètres par jour et elle devait arriver à Lauris. Ce qui fut fait en avril 1348.




La peste à Lauris


 


15 mars 1646 Visite manquée du Duc de Lesdiguières


La baronnie de Lauris a été achetée en 1618 par le duc François de Lesdigières. La raison de cet achat n’est pas évidente puisque Lauris était éloigné de ses terres ( Murs, Lioux). Le duc était devenu tellement riche à la suite du pillage des églises et monastères qu’il fallait qu’il place son argent. Mais le château en ruines coûta cher à réparer et il fut abandonné. Le duc avait pourtant promis de visiter son fief mais il y renonça à la dernière minute d’autant plus que les consuls à Lauris voulaient lui présenter une double requête : acheter les graviers de la Durance et utiliser la fontaine du château.



Janvier 1711 Un crime à Lauris


En 1711, le surlendemain du jour des Rois, Charles Martel, l’instituteur est assassiné d’une balle dans la nuque et son cadavre retrouvé dans la Durance. Les traces mènent à un André Pelen. Vingt témoins furent entendus le 23 janvier par Jacques Bosse, viguier et lieutenant de juge.



Un crime à Lauris


 


29 septembre 1797 Les enragés de Cadenet


L’année 1797 connaît de grands remous. Du 24 mars au 4 avril ont lieu les élections législatives dont les résultats sont favorables aux royalistes. Commence la «  Terreur Blanche », à la poursuite des anciens révolutionnaires.


Pendant ce temps continue la guerre contre l’Autriche et les étrangers sont pris comme cibles.


Tel est le cas à Lauris où une Suissesse est arrêtée par les enragés de Cadenet. Interviennent alors le Maire et son adjoint pour sauver la pauvre femme et renvoyer les jeunes chez eux.




Les enragés de Cadenet


 


1808 Le retour de Joseph Garnier


Joseph Garnier, né le 18 juin 1755, était le fils du cordonnier Joseph qui habitait place Jean d’Antan. Joseph avait un oncle basson à l’Opéra de Paris qui fit monter son neveu, 12 ans, dans la capitale. A la fois hautboïste et flûtiste, il fut de toutes les grandes créations de l’Opéra, rencontrant la danseuse la Guimard et la cantatrice Sophie Arnoud. Glück et Mozart vinrent à Paris pour composer surtout des pièces pour hautbois. Ce fut Joseph Garnier qui joua ces morceaux  faisant ainsi connaissance des deux grands musiciens. En 1795, il participa à la création du Conservatoire National de Musique et écrivit une méthode de hautbois. 


Il joua encore devant Napoléon avant- de prendre sa retraite en 1808  dans son village natal.









 


1er octobre 1852 Le départ en pension


Pendant la Révolution, les écoles ont disparu des villages. A Lauris, l’école a été rétablie en 1830 mais son niveau ne dépassait pas le niveau CE2 – 8 ans. Pour continuer, il fallait envoyer les enfants en pension. A Lauris le choix était entre Aix et Avignon. Aimé le père choisit d’envoyer ses enfants chez les Frères des Ecoles Chrétiennes à Béziers.  : 36 heures de voyage : carriole jusqu’à  Cavaillon, voiture de poste jusqu’à Avignon puis train vers Montpellier et enfin voiture de poste pour Béziers. Les enfants partaient pour 10 mois. Il fallait une grosse malle par enfant avec paillasse, draps, trousseau et livres.





 


1960 Le café Porte


A la fin du XIX e siècle, Monsieur Porte transforme la cour de sa maison, rue Joseph Garnier, en un café. Une salle avec billard au premier étage sert de lieu de réunion. 


En 1960, une des descendantes, Charlotte Mélis reprend la gestion du café : elle installe un flipper et un baby foot et une nouveauté : le juke-box.


C’était à Lauris avec le café Rocca qui faisait cinéma les distractions du village. Les jeunes dansent au son des disques et le 1er janvier le vieux franc disparaît pour devenir «  lourd ».


 



Crédits Photos: FG.  
Partager cet article
Repost0
15 septembre 2008 1 15 /09 /septembre /2008 02:40
Dés que le visiteur entre dans les Jardins de Magali, il aperçoit devant les salles un platane : majestueux, ancestral et surtout bienfaiteur d’ombre et de fraîcheur. Il trônait déjà à l’acquisition du terrain, impérial au milieu des détritus et des gravats. Son tronc monstrueux jaillissait de terre comme un pilier inébranlable.


Alors les questions fusent car le platane apparaît aux yeux de tous comme un monument : quel âge a-t-il ? Quelles sont ses dimensions ? Pourquoi une forme différente de celle des platanes de bord de route ?


Essayons d’y répondre :


Implantation : le platane est l’un des arbres les plus connus dans le monde. Il est partout de Pékin à Auckland, du Danemark en Afrique du sud. En anglais c’est le « plane tree », en espagnol, le « platano » , en américain le « sycamore ».


D’où vient le platane ? : Des traces fossiles sont retrouvées dans le Crétacé, soit 80 millions d’années depuis le Groenland jusqu’en Asie.


Quelle espèce est-ce ? : Il y a de nombreuses sortes et familles de platanes et elles portent toutes des noms qui dépendent de la région où elles se trouvent :
-Amérique Centrale : feuilles très découpées, boules nombreuses de 3 à 5 (Californie, Mexique)
-Orientales : de la Grèce à l’Afghanistan - Extrême Orient : feuilles denticulées, boules très nombreuses de 8 à 12 .
Qu ‘en est-il de celui des « Jardins de Magali «  D’après le livre d’André Vigouroux (Edisud) , les feuilles indiquent que c’est un platane « X acerfolia » : page 30 on lit : « le type acerifolia : le plus courant au feuillage d’un vert clair (vert jaune) avec des feuilles presque aussi longues que larges à 3 à 5 lobes très marqués, dentés. Graines (akènes) agglomérées en boules groupées par 2 ou 3. Les arbres âgés acquièrent des contreforts racinaires marqués. Port plutôt étalé.





Feuilles du platane.





Dimensions du platane des Jardins de Magali :
Circonférence du tronc (à 50 centimètres du sol) : 3,87 mètres
Hauteur de la première branche : 4 mètres
Envergure des branches : 28 mètres
Hauteur de l’arbre : 31 mètres
Forme : en parasol (sur les routes : en candélabre).





Tronc du platane des Jardins de Magali.



Quel est son âge ? : Difficile à dire avec certitude mais un peu d’histoire nous aidera . Très connu depuis l’Antiquité, le platane était considéré comme un arbre sacré surtout avec son écorce qui tombe régulièrement. Les Anciens considéraient cette chute comme un acte de purification et de régénération, d’origine divine. On l’appelait « l’arbre-serpent » pour sa mue. La feuille palmée, très découpée représentait la main de la déesse-mère et était son représentant sur terre. Sous son ample feuillage, haut comme une voûte de temple, s’organisaient des cultes en plein air. De plus souvent il prospérait aux endroits où il y avait de l’eau comme des sources. La légende veut que Zeus (Jupiter) qui s’était transformé en taureau blanc pour enlever la déesse Europe, s’unit à elle sous un platane !


A Athènes sur la fameuse promenade « Academia » où se rencontraient Socrate et ses amis, ils discutaient à l’ombre des platanes. A Sparte l’ aire d’entraînement des jeunes guerriers était bordée de platanes.


C’est Rabelais qui en France fut le premier à parler des platanes qu’il avait vus à … Rome !


En réalité c’est Belon (1517-1564) qui fut le premier à introduire des graines de platanes en France.


Au XVIIIe siècle, le platane se répand partout en France mais surtout dans le sud :En 1629, une vingtaine de platanes sont plantés dans les jardins de l’Archevéché d’Aix-en-Provence.


Enfin Napoléon III, grand amateur de verdure, encourage la plantation des platanes dans les parcs, jardins. Les routes sont bordées de platanes qui apportent ombre et fraîcheur aux voyageurs qui circulent en été.


Si l’on s’en tient aux commentaires de R. Bourdu, l’âge dépendra des circonstances : eau, terrain , circonférence, hauteur. D’après les caractéristiques du platane des Jardins de Magali, l’arbre peut avoir entre 150 et 200ans. Or une date est gravée sur le mur de la façade troglodyte : 1857.


C’est à cette date que le terrain fut organisé, la grotte barrée d’un grand mur et la voûte de la salle construite. Il se devait alors d’arboriser le jardin et c’est à cette époque que furent plantés d’un côté le platane et de l’autre le micocoulier dont nous parlerons dans un autre article.


Alors sans trop se tromper on peut dire que le platane a 151 ans. C’est déjà un bel âge !! Pour conclure, si l’on veut reprendre la tradition des Anciens, le platane pourrait servir de voûte à des réunions conviviales, ce qui se fait depuis six ans avec nos rencontres, conférences et surtout concerts.


Référence : Le platane de André Vigouroux, Edisud avec nos remerciements.




Le cours Mirabeau à Aix-en-Provence.





Le platane des Jardins de Magali en été.




Le platane en automne.




Le platane en hiver.


DSC00101

Le platane sous la neige.




Le platane pendant les concerts dans les Jardins de Magali.



Partager cet article
Repost0
14 septembre 2008 7 14 /09 /septembre /2008 03:14
Partager cet article
Repost0
16 juillet 2008 3 16 /07 /juillet /2008 14:49

Quelques photos des Jardins de Magali aujourd'hui.














Partager cet article
Repost0
16 juillet 2008 3 16 /07 /juillet /2008 14:32

Partager cet article
Repost0
15 juillet 2008 2 15 /07 /juillet /2008 03:49







Partager cet article
Repost0
15 juillet 2008 2 15 /07 /juillet /2008 03:39
Concert de harpe par Elodie Adler et chant par la soprano japonaise Mere Masuda.








Partager cet article
Repost0
15 juillet 2008 2 15 /07 /juillet /2008 00:02




Partager cet article
Repost0
14 juillet 2008 1 14 /07 /juillet /2008 16:20

Jeudi 10 et Vendredi 11 juillet 2008, les Jardins de Magali ont accueilli un atelier de calligraphie avec comme professeur l'artiste Kayou Kitakomi. A la suite de l'atelier, les participants ont fait voler leurs cerf-volants dans la campagne provençale. Voici quelques photos.


Atelier de Calligraphie

























Cerf-volant japonais en Provence







Partager cet article
Repost0