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23 février 2006 4 23 /02 /février /2006 17:34

Après acquisition du terrain en 1992, le nouveau propriétaire eut tout loisir de l’explorer et d’imaginer ce qu’il pourrait en faire. L’état du jardin faisait penser à l’apocalypse d’un tsunami sur lequel la nature aurait repris ses droits. Sur toute son étendue, une épaisse couche de déchets rendait l’accès aux grottes difficile. Mais la situation n’était pas désespérée car elle aurait pu être pire si l’acquéreur avait été le ferrailleur qui en même temps que l’inventeur des jardins de Magali cherchait à l’acheter. Alors, à l’heure présente, il n’y aurait qu’entassement de carcasses, rangées de portières, enchevêtrement de châssis rouillés et empilement de moteurs désossés. Une véritable œuvre d’art contemporain à la «  Arman » que les visiteurs ébahis auraient pu contempler.

Ce fut un peu la vision première que l’acheteur eut en pénétrant dans la « Jungle ». Vestiges d’un temple d’Angkor avalé par une végétation sauvage tellement l’accumulation de détritus était infranchissable. Le monde moderne dans sa version la plus immonde que le propriétaire aurait pu intituler le « Poubellisme », tendance actuelle de l’art contemporain.

 

Mais rien ne servait de se lamenter, il fallait nettoyer le dépotoir qu’était devenu ce terrain d’autant plus vite que les gens de Lauris continuaient à jeter par dessus la falaise, leurs sacs d’ordures et tout ce dont ils voulaient se débarrasser : cadres de vélos, vieux postes de télévision, gravats en tous genres sans oublier des sacs et portefeuilles volés. Un matin le propriétaire dut appeler la gendarmerie comme il avait retrouvé six sacs à mains vidés de leur argent mais qui avaient encore des papiers d’identité !

A bras le corps, avec l’aide de deux maçons, le nettoyage commença : huit camions furent nécessaires pour évacuer la première couche. On y voyait plus clair. La deuxième tâche fut d’ôter la terre qui s’était effondrée de chez le voisin et consolider le mur mitoyen. Puis d’attaquer un autre monticule de déchets qui s’élevait à plus de huit mètres par lequel les jeunes accédaient au terrain pour boire ou se droguer.

Ce fut la première révélation : en creusant furent découvertes les ruines de la vieille maison mentionnée sur le cadastre de 1565 dans le quartier des Carrelets. Murs abattus, voûtes écroulées, portes et fenêtres enfoncées, tout n’était que tas de pierres. Minutieusement, elles furent recueillies et entassées dans un coin : des dizaines de mètres cubes qui serviraient à dessiner un nouveau jardin. Une grande partie de ces pierres furent utilisées pour construire le grand mur d’inspiration inca à l'entrée des jardins. 

Cette trouvaille nous encouragea à chercher dans le sol des vestiges de la ferme qui avait dû être à cet endroit.

Et ce fut la découverte du four : après avoir enlevé toutes les pierres et retrouvé le niveau initial  du terrain – quelque trente camions sortis- se dessinèrent nettement les fondations de la maison dont une partie était intégrée dans le rocher avec une grotte. C’est le schéma de toutes les maisons côté falaise du bas de l’avenue Philippe de Girard. Les grottes servirent d’abris sous la préhistoire puis les entrées furent bouchées par des parois et les habitations devinrent troglodytes. Au début du Moyen Age se construisirent, devant les cavités, des maisons à trois niveaux. Les grottes des « Jardins de Magali » ne furent pourtant jamais utilisées comme habitations mais comme remises, ateliers ou granges. 

En balayant une plateforme rocheuse, nettoyée lors des fouilles, apparut comme une encoche dans le rocher. De la main, à l’aide d’un morceau de bois, le propriétaire gratta et s’aperçut que l’entaille avait une forme arrondie, indication que l’homme avait creusé. Très vite, le haut fut dégagé : un cercle parfait se distinguait comblé par des détritus de toutes sortes. En plusieurs jours de travail acharné, au marteau-piqueur et au burin, la cavité fut vidée et le four apparut dans toute sa splendeur. L’ouverture était murée. Elle fut percée et le propriétaire se retrouva  au niveau du sol, un mètre cinquante donc au-dessus du sol au moment où le four avait été taillé dans le rocher. De la marge pour fouiller ce qui fut fait sur tout le terrain pour descendre jusqu’au rocher, certainement le niveau original du temps des Romains ou des hommes préhistoriques. L’avenue Philippe de Girard à la hauteur des Jardins de Magali a été rehaussée de près de six mètres au cours des siècles. Seul le côté falaise a été comblé au fur et à mesure pour suivre l’évolution de la chaussée et ainsi permettre aux véhicules de pénétrer sur le terrain. De l’autre bord, le dénivellement est visible.

Pour arriver au rocher, il fallut creuser le sol de presque six mètres : un dimanche matin en grattant du pied, le propriétaire aperçut l’angle d’un linteau taillé….. à suivre


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23 février 2006 4 23 /02 /février /2006 17:28

Par André Girod


De tous temps, depuis que l’homo sapiens a eu sa première vision organisationnelle du clan dans lequel il vivait , il a , pour consolider l’infrastructure de la société qu’il envisageait, imposer deux éléments essentiels à sa survie et à la direction qu’il comptait donner à son avenir : la nomenclature et le titrisme. Ce furent les deux piliers sur lesquels reposa tout type de pragmatisme administratif. Puis l’historien vint élaborer des thèses de façon à mieux discerner la démarche évolutionniste de la civilisation et le critique d’art suivit afin de bien cerner les divers mouvements esthétiques qui faisaient l’apologie et imprimaient une auréole de gloire aux régimes politiques, aux idéologies philosophiques, aux dogmes religieux et à l’agencement sociétal.

 

L’art que notre époque appelle « art contemporain » ne peut se pérenniser sous cet intitulé. Il devra un jour ou l’autre adopter un « titrisme » , terme qui indique que cet art est passé du général au particulier. Au début de ce siècle, l’art dit moderne a cédé la place à de multiples classifications dans les tendances qui liaient les artistes entre eux : cubisme, rayonnisme, tachisme, fauvisme, impressionnisme, dadaïsme, muralisme, constructivisme, art naïf, art pauvre, art informel et autre pop ‘art. Il est temps que les critiques d’art se creusent les méninges pour cerner cette « atomisation » de l’art. L’Art contemporain a fait son temps. Alors je propose, malgré les dénis des artistes modernes qui voudraient se soustraire à toutes formes d’AOC artistiques,  une catégorisation bien précise : « Poubellisme » ou en américain : « Garbage Art ». Rien de péjoratif, aucune connotation perverse.

 

Afin de justifier une telle appellation, je puise dans les écrits des artistes modernes et en particulier chez Arman, l’artiste qui le premier a osé choisir ses matériaux pour ses œuvres hors d’ un circuit conventionnel. «  La société conforte son besoin de sécurité par sa manie d’entasser dont témoignent ses vitrines, ses chaînes de montage et ses tas d’ordures. Cycle de production pseudo-biologique de la consommation et de la destruction. »  Dés 1959, il présente des oeuvres  qu’il appelle « Accumulations » et « Poubelles », entassement d’objets jetés dans des boites-vitrines. César cherche à créer des œuvres d’art à partir de carcasses d’automobiles qu’il comprime. Ce sont les résidus industriels qui deviennent art. Jim Dine fabrique des œuvres à partir d’objets abandonnés, d’outils et de vêtements, tous les déchets jetés par la société de consommation.

 

D’où ce titre de «  poubellisme » ou « Garbage Art » à cet art nouveau. Cette libération absolue des sens, cette élaboration d’une race nouvelle d’artistes qui n’auraient  plus de comptes à rendre au public néophyte et totalement abscons, mèneront vers l’instauration de cette liberté tant recherchée au cours des siècles. Et si de plus le mécénat public leur accorde carte blanche dans la recherche du plus émouvant trash, de la plus titillante élucubration, de la plus jouissive éjaculation artistique alors nous sommes au seuil d’un nirvana esthétique. Mais pour atteindre l’orgasme culturel – proche de l’extase cultuelle des anachorètes – il faudra fouiller dans les poubelles de notre société de consommation.  D’ailleurs tout a commencé par l’accumulation des déchets de notre société derrière une plaque de verre de façon à traduire l’appétit féroce des humains pour le jetable de Charles Delhaes puis l’utilisation cynique des détritus pour effacer tout point de repère avec le passé comme la nature morte de Claes Oldenburg,, le recyclage du plastique de Anthony Cragg, l’entassement des automobiles de Arman,  la reconstitution d’œuvres grotesques à l’image du gâchis de notre époque avec les «  machines happenings »  de Tanguely , la décoration outrancière de Niki de Saint Phalle dans «  le cheval et la mariée » qui dénote le méprisable gaspillage et le pillage systématique de la terre. Nous pourrions continuer à l’infini.

 

Dans ce nouvel art, apparaissent des dénominateurs communs à tous les artistes. Le premier est selon Mondian «  quelque chose qui exprime le monde de l’esprit ». Pour se faire, tous les matériaux deviennent nobles car ils  sont en quelque sorte le reflet de la créativité du design de l’homme même si, au départ, ces appareils servaient à relativiser le bien-être de la société. Réduits à l’état de déchets, ils n’en sont pas moins représentatifs de certains aspects de la culture et un second usage, au nom de l’art, ne peut que rehausser la perfidie et l’inutilité de ce consumérisme en produisant des œuvres qui seront encore plus accusatrices de notre manière de vivre. Pour autant se faire, poussons le paroxysme de la mise en valeur du jetable en monuments dignes de traduire la mise à mort programmée de notre planète.

 

Où trouve-t-on le matériau nécessaire à l’élévation de l’âme et à la recherche de la Vérité céleste sinon dans les déchetteries et les poubelles. Les cycles écologiques instaurés par des normes de plus en plus catégorielles, délivrent l’individualisme de l’artiste et le poussent à des symboles dérivatifs, des extases palliatives et des styles hautement aberrants. Il n’est plus possible de placer l’art dans un contexte historique ou religieux comme ce fut le cas jusqu’au milieu du XXe siècle - même un Picasso avec son Guernica tombait dans le piège du jugement collectif - mais dans un terrible réquisitoire sociétal. Place à l’égoïsme, à l’immatérialisme de Pevsner où toutes les normes sont abolies et où l’éphémère triomphe avec Christo. Nous retrouvons le même phénomène en économie où précaire est synonyme d’emploi. Passage de l’œuvre comme le passage de l’artiste dans la vie mais cette fois-ci ce n’est plus l’homme qui disparaît et l’œuvre qui reste  mais l’œuvre qui se meurt d’une belle mort et l’homme qui reste pour regretter. Et qu’est-ce qui est le plus évocateur de ce temps qui fuit que nos poubelles. Sorties le soir, vides le matin ! Tout comme les expositions d’art contemporain comme nous avons pu le constater  au cours des trois derniers étés au château : installées en vrac, du bric et broc et balayées avant l’automne. Une femme de ménage avait même confondu œuvre d’art avec tas de détritus ! Or ce qu’elle avait pris pour cause de coup de balai n’était en réalité que digest de ce que devient la terre : un immense dépotoir qui inspirera des œuvres de plus en plus monumentales car les tonnes de déchets plus ou moins recyclables qui s’accumulent pourront fournir aux artistes une inspiration exponentielle due au progrès technologique qui mélange à toute innovation sa dose d’obsolète. Assistons donc béats à l’anagogie analgésique de cette nouvelle tendance qui sera connue, c’est mon espoir, sous le nom de « Poubellisme » (Garbage Art) ou l’art d’accommoder les ordures de la planète !   

 

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23 février 2006 4 23 /02 /février /2006 17:19

Saison 2010 :

 

Saison 2009 :


Saison 2008 :


Saison 2007
 :
  


Saison 2006 :


Saison 2005 :


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16 février 2006 4 16 /02 /février /2006 17:30

La Provence fait partie d’une vaste région qui s’étend de la Drôme à la Côte d’Azur et englobe le bassin méditerranéen. Très ouverte aux courants transitoires par un relief n’offrant aucun obstacle majeur, la Provence a accueilli une présence humaine depuis un million s’années. Du paléolithique à nos jours, les hommes ont établi une suite de civilisations qui ont fourni à notre région richesse et diversité.

L’époque de la préhistoire commencée par l'arrivée de groupes d’australopithèques venus de l’est par le Moyen Orient est attestée par de nombreuses prospections : galets, silex, restes de grands animaux ( bovidés, hippopotame, rhinocéros) indiquent des lieux de séjour de chasseurs : le plus vieil habitat cavernicole en Europe est la grotte du Vallonet à Roquebrune Cap-Martin - ( 06). D’autres sont aussi anciens : grotte de l’Escale à Saint-Estève-Janson (13), 700.000 avant JC, Terra Amata à Nice : 380.000 av JC.

Chasseurs-cueilleurs ont retrouvé le long de la Durance la nourriture nécessaire à leur survie. Les grottes des « Jardins de Magali » auraient pu servir d’abri pour son aplomb profond mais aucune trace ne l’atteste.

La céramique aide à transporter et à préserver les surplus des récoltes et trouve en Provence un terrain favorable. Les plus anciennes poteries d’Europe occidentale à décor cardial obtenu avec le bord d’un coquillage, le cardium, ont été découvertes en Provence.

Les vestiges du plus vieux village dans la région sont à Courthezon (84) daté de 4650 av JC.

En 1991, Henri Cosquer découvre, au cours de plusieurs plongées, une grotte aux décors pariétaux : bisons, phoques, pingouins, bouquetins et chevaux, preuves de grands écarts climatologiques de la préhistoire. Ce site a été occupé entre – 29.000 et  -17.000 ans à l’époque glaciaire lorsque le niveau de la Méditerranée était de 135 mètres en dessous du niveau actuel.

Vers – 3000 ans, la sédentarisation s’accélère grâce à la domestication, l’agriculture et l’industrie de la pierre ( lithique) et du fer.

Les premières figures humaines apparaissent, silhouette filiforme pour l’homme, callipyge (grosses fesses ) pour la femme. Signes symboliques pour représenter objets et humains.

 

 

Légende de la mosaïque:  

P 1-2 : Tête humaine, Mont Bego, vallée des Merveilles, près de Nice
P3 : Homme de Cro-Magnon comme reconstitué par les savants de la fin du 19ème siècle
P4 : Venus de Brassempouy, culture gravettiene, - 22.000 ans
B1-2 : Premiers graphiques : plumeaux et quadrangulaires
B3 : Points rouges : symbole du regroupement
B4 : triangle : symbole féminin
C1 : Grotte Cosquer, près de Cassis, -20 000 ans, cheval gravé au silex, bouquetin de l’ère glaciaire, pingouin (climat froid comme en Norvège). Accès à 30m en dessous du niveau de la mer. Au temps de la glaciation, le niveau de la mer était de –135m du niveau d’aujourd’hui.
C3 : stèle anthropomorphe de Lauris, découverte en 1959, musée Calvet, Aix. 
C5 : racloir, harpon, hache, céramique de l’ère paléolithique supérieur, -30 000 ans
C4 : St Estève Janson (13) : foyer de 600 000 ans découvert dans une grotte lors de la construction de la central EDF.


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13 février 2006 1 13 /02 /février /2006 10:42

Parler de son jardin, c’est ouvrir les portes de sa vie intime, cachée. C’est partager avec autrui un pan de son histoire personnelle, c’est faire un bout de chemin ensemble. Pourtant nous tous rêvons de découvrir un coin sublime dans lequel règneraient paix et sérénité où à l’ombre d’un gigantesque platane, l’on pourrait se plonger dans un captivant roman en écoutant oiseaux et murmures de fontaines. N’est-ce pas l’image du paradis retrouvé, de l’éden biblique, de l’île exotique dont parlent si bien les grands voyageurs. Alors que dire de ce merveilleux endroit lorsque, au grand hasard de la vie, l’homme tombe sur un tel lieu. Pour mieux connaître les méandres qui ont conduit cet heureux personnage vers cet endroit magique suivez le guide !

 

En une suite de récits, de photos et de commentaires, je vais vous expliquer  ce que fut « l’invention » des jardins de Magali.

 

Découverte : usine à cerises.

 

Rien, au premier abord, ne signalait l’existence d’un joyau au pied de cette falaise à Lauris, Vaucluse. Le village n’a aucune caractéristique digne d’attirer l’attention du touriste. Ce dernier empruntera bien la voie rapide ou traversera  le village pour se précipiter vers Lourmarin, bourgade voisine connue pour la silhouette de ses églises et son château Renaissance. Il jettera, de la déviation, un œil rapide sur le contour échancré des maisons en haut de la falaise et pensera à ces décors hollywoodiens qui représentent le cadre d’un village du Moyen-Age. Il aura raison puisque Lauris a ses racines profondément ancrées dans la nuit des temps. Cette histoire pourra être lue dans une autre rubrique.

 

Revenons aux Jardins de Magali.

 

Sur une étendue d’environ mille mètres carrés, existait une usine à cerises, construite dans les années 1920, pour traiter les fruits avant de les expédier à Apt pour être confits. La vallée était recouverte à l’époque d’immenses vergers cultivés avec soin et qui permettaient aux agriculteurs de recevoir un supplément de revenus pour compléter la culture des asperges, artichauts et autres légumes. La Durance qui coule au pied du village, par son limon, fournissait richesse au pays.

 

Alors au printemps, c’était la cueillette et dans leurs paniers les femmes apportaient les cerises à l’usine de traitement. Des cuves en béton, remplies d'une macération à base d’acide chlorhydrique , attendaient les fruits. Le but était de les blanchir et de les attendrir de façon à retirer facilement les noyaux. C’est ce que faisaient les femmes qui revenaient les chercher pour les dénoyauter à la maison. Puis une nouvelle trempe dans un liquide soufré et les cerises partaient vers Apt.

 

Cette activité connut sa fin vers 1945 et l’usine fut abandonnée. Pendant des décennies, elle passa entre les mains de plusieurs propriétaires dont le dernier vivait à Marseille. Il venait de temps en autre avec sa famille dans ce qu’il appelait sa « jungle » puisque une dense végétation avait élu domicile sur les vestiges de l’usine. Rien ne pouvait se voir de la route principale puisqu’un mur dissimulait le terrain. L’entrée consistait en un portail délabré qui tenait avec du fil de fer. Derrière, monticules de terre coiffés d’arbustes, micocouliers et figuiers, et tas de gravats donnaient un aspect d’abandon. Un trou creusé au milieu du terrain servait de toilettes.

 

 

Au milieu de la jungle.  

 

 

Derrière le mur, la jungle.

 

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12 février 2006 7 12 /02 /février /2006 17:31

Les Jardins de Magali

5 avenue Philippe de Girard
84360 Lauris, France

arts.lauris@gmail.com

Comment aller à Lauris?

 

 

 

 Une fois à Lauris, voilà où nous sommes!

 

 

 

 

Jours et horaires d’ouverture :

 

Les « Jardins de Magali » sont ouverts au public pendant l' exposition Patchworks USA 

qui aura lieu du 8 mai au 18 mai 2014.

 

Jours et heures d'ouverture : 

Ouvert: les 8, 9, 10, 11 mai: de 14 à 19 heures 

Fermé : les 12,13,14 mai

Ouvert: les 15,16,17,18 mai de 14 à 19 heures

Inauguration: le jeudi 8 mai à partir de 17 heures

Concert: le samedi 17 mai à 19 .30 heures: Jazz Trio

Soirée d'adieux: le dimanche 18 mai à partir de 18 heures

Pour réserver: arts.lauris@gmail.com

 

En dehors des expositions « les Jardins de Magali » sont ouverts seulement aux groupes, minimum 10 visiteurs. Pour réserver, contactez l'Association Arts Lauris Luberon par email arts.lauris@gmail.com ou par téléphone 04-90-08-20-70.

 

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12 février 2006 7 12 /02 /février /2006 14:17

Historique des Jardins de Magali

 

 

1. Prologue

2. Nettoyage du terrain et fouilles

 

 

 

 

Terrain des Jardins de Magali avant tout habitat, ère préhistorique.

 

 

 3. Four romain ou Gallo-romain? Four à potier ou four à pain?

 

Terrain des Jardins de Magali à l'époque romaine.

Grotte utilisée comme remise avec mine d'eau.

A la pointe du rocher, le four romain.

A gauche, la ferme. 

4. Le pressoir à agrafes

 

5. Mines d'eau et système de captage

 

 

Plan du quartier du Carrelet d'après le cadastre de 1565.
La dernière maison est dans les futurs jardins de Magali.

 

 

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12 février 2006 7 12 /02 /février /2006 12:01

Bienvenue dans le livre d'or des Jardins de Magali.

Vist also " La Villa Faridoux" another summer residence : click here

 

Voici quelques commentaires de nos visiteurs anglais et américains:

 

Voir nos visiteurs étrangers:

 

voir nos visiteurs français:

These are comments from our British visitors:

2011

"The place that holds the art is incredibly beautiful" Katie, Oregon, USA

" From Roman Times to " Garbage Art" in one hour! An extraordinary morning. Thanks to André, French despite himself!" Elizabeth, Chicago, USA

"Lovely situation. Most confortable." -Charmants lieux. Très confortable. Jennie and Dick

 

"Have had a very enjoyable time here in this most unusual setting !" Séjour très agréable dans un endroit unique! Mike, Susie, Hermione

 

"Lots of fun for the whole family and welcoming place to explore Provence." Très amusant et accueillant pour toute la famille afin de découvrir la Provence. Robin, Bill and Eve

 

"Love the village, Jardins de Magali splendid place. Favorite restaurants : Table des Mamées and terrasse du château." J'adore le village, les Jardins de Magali sont splendides. Restaurants préférés: Table des Mamées et la terrasse du château.  Mandy and Graham

 

"Fantastic week in a wonderful villa and amazing setting." Semaine fantastique dans une villa magnifique et un décor fantastique. MF and SJ

 

"We have had a great week. Lovely gite, lovely hosts and wonderful area. We will definitely consider returning to explore more of beautiful Provence" Annette and Steve, Burnham, Essex

"This historical and enchanted spot is a great find and we enjoyed our peaceful stay. Thank you Mr Girod for making us welcome and giving us such privacy." Jan and Stephen, Wiltshire

" What a delighted place to stay. Fascinating history tour and sharing this enchanted ancient site and its special garden." Pamela and Chris, York 

" We had spent a fabulous fortnight exploring this wonderful area by bike, canoe, car and on foot. Relaxing in these delighting grounds has bee just what we needed." Tim and Rachel, Suffolk

2012

" This is one the vacations that will be remembered and revisited. 2 fantastic weeks." Ruth, John, Nancy Whittles Ford

"  Fab! Great time! We will miss Mr Girod and George!" Kate, Mark and Felicia Eden Keat

" We agree without a doubt with all the comments written before us." Tony and Teresa, Muir-of-ord Scotland.

" Great attractions: Lourmarin ( market Frid) Bonnieux, Beaumes de Venise, Apt, Rousillon. Back in Provence for the 4th holiday and it get better every time." Celia and Charles Dorset

" Our first visit to Provence. Delighted with the little house in the rocks, peaceful and perfect to relax." Sheogl and Graeme, Ashperton

" An aspiring place to stay. Beautiful location. André is one in a million!" Tim and Nicola, Whittlesey.

" Great gite in a splendid and unusual setting." Ali and Maiva, Sedgefield.

" A really interesting site. Impressed by cleanliness." Jean and Elizabeth, Kert.

" Perfect honeymoon location! Mr Girod is a gentile and generous host and we'll be back!" Ewan and Ashleigh, London. 

 

"Thank you Mr Girod for the use of the gite and the guide to the archeology of the site.We've had a really happy exciting week." Derek and Susan, Kennington.

 

" Our first visit to Provence. The scenery, food and weather all marvellous. Delighted with the little house in the rocks, peaceful and perfect to relax in after days out." Sheryl and Graeme Ashperton Herefordshire

 

"This historical and enchanted spot is a great find and we have enjoyed our peaceful stay. Thank you Mr Girod for making us welcome but giving us such privacy."  Jan and Stephen, Wilkshire

 

" What a delightful place to stay. We are grateful to you Mr girod for the excellent welcome, fascinating historical tour and your generosity in showing us this enchanting ancient site and its special garden. Comfortable, execllent-equipped and clean house. From it many beautiful places in Provence are accessible."   Pamela and Chris, York.

 

"Wehave spent a fabulous fortnight exploringthis wonderful area by bike, canoe, on foot and by car.Relaxing in these deloghtful grounds has been just what was needed.André has been most welcoming and helpful. We couldn't have asked for more." Tim and Rachel, Suffolk.

 

" Excellent base to explore Provence in particular Luberon.Gardens and pool provoded the relaxation." James and Cardine, Essex.

 

" What à wonderful week we have both had here!" Claire and Graham, Warwich.

 

"This is one of the vacations that will be remembered and revisited. 2 fantastic weeks and we don't want 2 leave." Ruth, Jonh and Nancy, Cambridge.

 

"Fab! Great time. We'll miss M Girod , the house and of course George ( the fish)! Kate , Mark and Felicia Eden Bridge

 

" We agree without a doubt with all the comments written before us. André and Françoise are fantastic hosts and friends." Tony and Theresa Moir-of-Ord ( Inverness) Scotland

2013

" Back in Provence for our 4th holiday, it gets better every time." Celia and Charles Hinton St Mary Dorset

"Great area for touring.Lots of privacy, everything one needs for a holiday."Mike and Linda Berwickshire UK

" Our first visit to Provence. The scenery, food and weather all marvellous. Delighted with the little house in the rocks, peaceful and perfect to relax in afeter days out. Sheyl and Graeme, Ledbury

"We have enjoyed the the cool of the terrace afeter wonderful walks." Michael and Petra, Sheffield

"Thank you Mr Girod for the use of the gite and the guide to the archeology of the site. We 've had a really happy week." Derek and Susan Nr Plymouth.

" Gret gite totally private with pool." Alastair and Renee, Stockport.

" An inspiring place to stay. André is one in a million, not forgetting" Tim and Nicola, Whittlesey Cambs.

" A great fortnight. Perfect weather." Philip, Sophie and Ella, Hawkhurst, Kent.

"Great gite in a splendid and unusual setting." Ali and Maiva, Sedgefield Durham.

" Perfect honeymoon location. We will be back." Ewan and Ashleigh, London.

" The apartment which is clean, spacious, well equipped has been a fantastic base to exploring the Luberon. Mr Girod was an excellent host: accept his invitation to a trip into the cave: it's well worth it!" Julia, Matthews and Charlotte. Surrey.

And many more....

N'hésitez pas à laisser des commentaires. Pour cela, cliquez sur le lien "ajouter des commentaires" ci-dessous.

 

 

Merci de votre visite et à bientôt.

 

 

Les Jardins de Magali

 

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6 février 2006 1 06 /02 /février /2006 17:11

Un groupe de 30 quilteuses américaines a passé une semaine en provence pour découvrir l'art de vivre provençal. Ce séjour était organisé par Arts-Lauris-Luberon et  Marianne Fons, éditrice du magazine "Love of Quilting", (pour plus d'informations www.fonsandporter.com).

 

A group of 30 American quilters stayed a week in Provence to discover the provencal life style. This trip was organized by Arts Lauris Luberon and Marianne Fons, editor of the magazine "Love of Quilting", (for more information www.fonsandporter.com).

 

Suivez jour après jour les aventures du groupe/Follow day after day the adventures of the group :

 

Lisez les commentaires de Sandy Felthousen, une participante du séjour/Read Sandy Felthousen's story about her trip:


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23 juillet 2005 6 23 /07 /juillet /2005 21:18

 

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