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2 mars 2013 6 02 /03 /mars /2013 12:49
            A la suite de l'envoi du livre écrit en anglais par André Girod:
" French-American Class, it's a long way to France"
qui décrit la fabuleuse aventure des enfants de CM2 français et américains qui partirent aux Etats-Unis et vinrent en France, le président des Etats-Unis, Barack Obama a remercié André Girod du travail qu'il a fait en Amérique. Ce livre lui est parvenu une semaine après le massacre de la " Sandy Hook school" dans le Connecticut, école qu'André Girod avait visitée par deux fois en 1983. Le fondateur de la classe franco-américaine a visité des milliers d'écoles primaires à travers les Etats-Unis et y a toujours reçu chaleureusement. Il y entrait pour apporter connaissances et amitiés. Ce qu'a apprécié Barack Obama.
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Nouveau livre d'André Girod
" C'est mon Amérique aussi"
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Comment un gamin de Paris, après avoir rencontré ses premiers Américains à la Libération de Paris en août 1944, n'a plus qu'une idée en tête: partir en Amérique. C'est ce qu'il fera en 1959 grâce à une bourse Fulbright.
Suivez son parcours de l'âge de neuf ans jusqu'à la classe franco-américaine avec qui il a partagé ce rêve. ( Editeur l'Harmattan).
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4 juillet 2012 3 04 /07 /juillet /2012 09:44

La conférence aura lieu le jeudi 12 juillet à 18h30 au Foyer Rural, Lauris

 

Dans un livre publié récemment « Tourisme de destruction massive » André Girod suit l’évolution du Tourisme de masse depuis les années 1950. Comme accompagnateur et organisateur au Touring Club de France depuis 1953, il a vu les changements notoires du tourisme élitiste au tourisme de masse.

 

Par des documents personnels il expliquera cette montée en puissance de ce phénomène. Son livre est recommandé par l’Unesco, section tourisme à tous ceux qui s’intéressent et s’inquiètent des effets du tourisme de masse sur l’environnement géographique, économique, social et humain sur la planète.

 

Y a t il des solutions ? Comment gérer ces déplacements de touristes ? Que se passe-t-il pour les sites connus, patrimoines de l’humanité ? Sans complaisance et avec résolution, André Girod vous plongera dans le cœur de l’évolution du tourisme de masse.

 

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1 juillet 2010 4 01 /07 /juillet /2010 11:46

Quel nom étrange : c’est le titre du grand roman historique uchronique d’André Girod : évolution géopolitique du monde du 6 juin 1944 au 6 juin 1994. Transformation de la société, globalisation, la situation actuelle expliquée par l’Histoire: comment un commando va porter un coup fatal aux autorités occidentales. Situation vécue le 11 septembre 2001 à New York.

Ce livre écrit entre 1995 et 1998 est un prélude à l'attaque contre les tours du Trade Center. Jeu des chats et des souris qui se termine par ce terrible attentat.

Premier volume: Ilkya livre I "Demain le soleil était noir"

Deuxième volume: Ilkya  Livre II "Morituri te salutant"

Pour lire les premières pages, voir :  

http://andre-girod.publibook.com/rdp.php

 

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24 juillet 2006 1 24 /07 /juillet /2006 10:09
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24 juillet 2006 1 24 /07 /juillet /2006 10:04

Au cours des civilisations, toute séquence artistique portera d’abord le nom « d’art contemporain » pour finalement se disloquer en lambeaux dont chaque morceau s’affublera d’un titre plus ou moins farfelu. Comment en arrive-t-on à ces diverses appellations : impressionnisme, constructivisme, fractalisme et bien d’autres ? Très simple, mon ami, aurait répondu Sherlock Holmes ! Un éclair dans l’esprit retord d’un journaliste ou d’un artiste ! En 1954, le critique Charles Estienne veut d’un mot définir le travail de Hans Hartung, Jean Paul Riopelle et Pierre Soulages : leur œuvre est faite de taches de couleur. Eureka ! Le mouvement sera connu sous le nom de tachisme ! Un autre critique Vauxcelles, au salon d’automne de 1905, s’était écrié devant le travail des nouveaux barbares :Georges Braque, André Derain, Maurice de Vlaminck dont la peinture bousculait toutes les normes conventionnelles : « Donatello (1386-1466 ) au milieu des fauves ! ». Le tour est joué : est né le fauvisme ! Le même Vauxcelles, toujours en verve, en septembre 1908, s’entretient avec  Henri Matisse (1869-1954) au cours du salon d’automne. Matisse lui explique sa méthode devant l’un de ses tableaux : lignes ascendantes et convergentes et entre elles des cubes ! Trait de génie, naît alors le cubisme ! A six heures du soir (quelle précision !) à une terrasse de café à Zurich, le Roumain Tristan Tsara ouvre un dictionnaire français-allemand et tombe sur le mot « Dada » - cheval pour les enfants. Ce mot ne lui dit rien traduisant ainsi le sens qu’il veut donner à sa poésie : nihiliste, absurde après les horreurs de la guerre 14-18 . Le mouvement de ces jeunes gens écoeurés par le monde dans lequel ils vivaient devient connu sous le terme « Dadaisme ». Je peux poursuivre indéfiniment.

 

Puis vient s’ajouter, pour dénommer une tendance artistique, l’engouement de l’anglais. Fusent alors les nuances : dripping de Pollock, color-field de Greenberg, happening de Kaprow, ready-made de Duchamp, shaped canvas de Stella,  mec art de Jacquet, body art de Journiac ! N’en jetez plus la cour est pleine !

 

Qu’en est-il de l’art contemporain de nos jours ?

 

Il doit s’atomiser sous divers jaïnismes qui feront jaillir l’âme de l’artiste de la quintessence transcendantale communautaire ! Ah ce qu’il ne faut pas écrire pour impressionner le lecteur !
Pourquoi, comme pour le « poubellisme » du numéro précédent, ne pas poursuivre ce petit jeu : il est amusant, ne coûte pas cher et peut rapporter gros !

 

Au cours de mes  séjours à l’étranger, j’ai toujours aimé visiter les musées. Même ceux d’ « Art Contemporain » qui, contrairement à ce que certains pourraient croire, m’intéressent beaucoup. Je ne suis pas du tout allergique à cet art comme l’a démontré l’exposition Lauro à Lauris.

 

Depuis quelque temps, l’apparition du terme « Sans titre » - en anglais : Untitled- devient de plus en plus courant pour désigner une œuvre. Que veut exprimer l’artiste en refusant  ainsi d’aider l’observateur à comprendre le sens de sa recherche ? « Sans Titre » est l’abandon d’un lien qui unirait le créateur au public, imposant non seulement la perplexité du regard mais aussi une liberté de la part de l’autre dans son interprétation. Lorsque Géricault a composé son œuvre « Le radeau de la Méduse », David « Son Sacre »,  ils ont placé leurs créations dans un contexte historique, religieux ou sociétal. Le titre ne fait que préciser leur intention. Le radeau vient du naufrage du vaisseau « La Méduse » alors qu’il y en avait des centaines par an. Le sacre était celui de Napoléon.  L’œil de l’observateur qui déclenche une réaction de son esprit – bonne ou mauvaise- ne peut que constater la dextérité de l’artiste à traduire une scène : couleurs, formes, grandeur du travail, harmonie de l’ensemble. Réalité et son transfert sur toile ou dans le marbre se juxtaposaient pour déterminer la valeur du chef d’œuvre. Mais la photographie transforma l’art. La reproduction exacte disparaît au profit  «  des traumas métaphysiques » (John Armleder). Michael Baldwin parlera « d’image conceptuelle et de stylistiques minimalistes surgie des difficultés à se faire à l’imagerie européenne ». l’art n’est plus représentatif mais « une perception plus profonde de la réalité de l ‘image » (Francis Bacon).

 

Alors si l’artiste donne libre cours à sa sensibilité et à son profond subconscient, il accorde la même liberté d’interprétation  au regard de l’autre. Pour éviter de le guider vers les propres méandres de sa réflexion et de son travail, il ne lui donnera aucune indication, aussi minime soit-elle, qui pourrait le troubler ou l’influencer.

 

Pour ne prendre qu’un seul exemple pour illustrer ces propos, je citerai le « Sans Titre » de Roman Opalka. L’œuvre est une toile sur laquelle le créateur a étalé une peinture brun gris avec des nuances sombres horizontales. Au premier abord, elle ne signifie rien. Pourtant il explique qu’il «  ira vers l’image d’une présence du visible dans le non visible ». Le sens est en effet bien caché car il numérote ses œuvres de 1 à l’infini . Il pense qu’il mourra entre 7 777 777 et 8 888 888 ! Sa toile prise indépendamment ne transpose rien. Côte à côte, ses œuvres iront du noir au blanc puisqu’il ajoute à la suivante un pour cent de couleur claire. Cette vision minimaliste d’une toile est trompeuse puisqu’il faut voir la séquence entière  pour comprendre que « l’imaginaire est dans la projection de ce que devient ma démarche et les conséquences éthiques qu’elle entraîne» (Opalka).

 

D’où l’appellation de «  Sanstitrisme » qui caractérisera toute œuvre dénommée « Sans Titre » dans laquelle l’artiste montre «  la tension entre un effort personnel et les procédés de la perception»  ( Robert Mangold).

 

Cette tension métaphysique, intellectuelle et cérébrale ne mérite aucune définition car elle veut faire disparaître toute allusion à un monde visible donc reconnaissable par un canon éthique conventionnel qui gère le regard .    

 

 

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23 février 2006 4 23 /02 /février /2006 17:28

Par André Girod


De tous temps, depuis que l’homo sapiens a eu sa première vision organisationnelle du clan dans lequel il vivait , il a , pour consolider l’infrastructure de la société qu’il envisageait, imposer deux éléments essentiels à sa survie et à la direction qu’il comptait donner à son avenir : la nomenclature et le titrisme. Ce furent les deux piliers sur lesquels reposa tout type de pragmatisme administratif. Puis l’historien vint élaborer des thèses de façon à mieux discerner la démarche évolutionniste de la civilisation et le critique d’art suivit afin de bien cerner les divers mouvements esthétiques qui faisaient l’apologie et imprimaient une auréole de gloire aux régimes politiques, aux idéologies philosophiques, aux dogmes religieux et à l’agencement sociétal.

 

L’art que notre époque appelle « art contemporain » ne peut se pérenniser sous cet intitulé. Il devra un jour ou l’autre adopter un « titrisme » , terme qui indique que cet art est passé du général au particulier. Au début de ce siècle, l’art dit moderne a cédé la place à de multiples classifications dans les tendances qui liaient les artistes entre eux : cubisme, rayonnisme, tachisme, fauvisme, impressionnisme, dadaïsme, muralisme, constructivisme, art naïf, art pauvre, art informel et autre pop ‘art. Il est temps que les critiques d’art se creusent les méninges pour cerner cette « atomisation » de l’art. L’Art contemporain a fait son temps. Alors je propose, malgré les dénis des artistes modernes qui voudraient se soustraire à toutes formes d’AOC artistiques,  une catégorisation bien précise : « Poubellisme » ou en américain : « Garbage Art ». Rien de péjoratif, aucune connotation perverse.

 

Afin de justifier une telle appellation, je puise dans les écrits des artistes modernes et en particulier chez Arman, l’artiste qui le premier a osé choisir ses matériaux pour ses œuvres hors d’ un circuit conventionnel. «  La société conforte son besoin de sécurité par sa manie d’entasser dont témoignent ses vitrines, ses chaînes de montage et ses tas d’ordures. Cycle de production pseudo-biologique de la consommation et de la destruction. »  Dés 1959, il présente des oeuvres  qu’il appelle « Accumulations » et « Poubelles », entassement d’objets jetés dans des boites-vitrines. César cherche à créer des œuvres d’art à partir de carcasses d’automobiles qu’il comprime. Ce sont les résidus industriels qui deviennent art. Jim Dine fabrique des œuvres à partir d’objets abandonnés, d’outils et de vêtements, tous les déchets jetés par la société de consommation.

 

D’où ce titre de «  poubellisme » ou « Garbage Art » à cet art nouveau. Cette libération absolue des sens, cette élaboration d’une race nouvelle d’artistes qui n’auraient  plus de comptes à rendre au public néophyte et totalement abscons, mèneront vers l’instauration de cette liberté tant recherchée au cours des siècles. Et si de plus le mécénat public leur accorde carte blanche dans la recherche du plus émouvant trash, de la plus titillante élucubration, de la plus jouissive éjaculation artistique alors nous sommes au seuil d’un nirvana esthétique. Mais pour atteindre l’orgasme culturel – proche de l’extase cultuelle des anachorètes – il faudra fouiller dans les poubelles de notre société de consommation.  D’ailleurs tout a commencé par l’accumulation des déchets de notre société derrière une plaque de verre de façon à traduire l’appétit féroce des humains pour le jetable de Charles Delhaes puis l’utilisation cynique des détritus pour effacer tout point de repère avec le passé comme la nature morte de Claes Oldenburg,, le recyclage du plastique de Anthony Cragg, l’entassement des automobiles de Arman,  la reconstitution d’œuvres grotesques à l’image du gâchis de notre époque avec les «  machines happenings »  de Tanguely , la décoration outrancière de Niki de Saint Phalle dans «  le cheval et la mariée » qui dénote le méprisable gaspillage et le pillage systématique de la terre. Nous pourrions continuer à l’infini.

 

Dans ce nouvel art, apparaissent des dénominateurs communs à tous les artistes. Le premier est selon Mondian «  quelque chose qui exprime le monde de l’esprit ». Pour se faire, tous les matériaux deviennent nobles car ils  sont en quelque sorte le reflet de la créativité du design de l’homme même si, au départ, ces appareils servaient à relativiser le bien-être de la société. Réduits à l’état de déchets, ils n’en sont pas moins représentatifs de certains aspects de la culture et un second usage, au nom de l’art, ne peut que rehausser la perfidie et l’inutilité de ce consumérisme en produisant des œuvres qui seront encore plus accusatrices de notre manière de vivre. Pour autant se faire, poussons le paroxysme de la mise en valeur du jetable en monuments dignes de traduire la mise à mort programmée de notre planète.

 

Où trouve-t-on le matériau nécessaire à l’élévation de l’âme et à la recherche de la Vérité céleste sinon dans les déchetteries et les poubelles. Les cycles écologiques instaurés par des normes de plus en plus catégorielles, délivrent l’individualisme de l’artiste et le poussent à des symboles dérivatifs, des extases palliatives et des styles hautement aberrants. Il n’est plus possible de placer l’art dans un contexte historique ou religieux comme ce fut le cas jusqu’au milieu du XXe siècle - même un Picasso avec son Guernica tombait dans le piège du jugement collectif - mais dans un terrible réquisitoire sociétal. Place à l’égoïsme, à l’immatérialisme de Pevsner où toutes les normes sont abolies et où l’éphémère triomphe avec Christo. Nous retrouvons le même phénomène en économie où précaire est synonyme d’emploi. Passage de l’œuvre comme le passage de l’artiste dans la vie mais cette fois-ci ce n’est plus l’homme qui disparaît et l’œuvre qui reste  mais l’œuvre qui se meurt d’une belle mort et l’homme qui reste pour regretter. Et qu’est-ce qui est le plus évocateur de ce temps qui fuit que nos poubelles. Sorties le soir, vides le matin ! Tout comme les expositions d’art contemporain comme nous avons pu le constater  au cours des trois derniers étés au château : installées en vrac, du bric et broc et balayées avant l’automne. Une femme de ménage avait même confondu œuvre d’art avec tas de détritus ! Or ce qu’elle avait pris pour cause de coup de balai n’était en réalité que digest de ce que devient la terre : un immense dépotoir qui inspirera des œuvres de plus en plus monumentales car les tonnes de déchets plus ou moins recyclables qui s’accumulent pourront fournir aux artistes une inspiration exponentielle due au progrès technologique qui mélange à toute innovation sa dose d’obsolète. Assistons donc béats à l’anagogie analgésique de cette nouvelle tendance qui sera connue, c’est mon espoir, sous le nom de « Poubellisme » (Garbage Art) ou l’art d’accommoder les ordures de la planète !   

 

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