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9 mars 2007 5 09 /03 /mars /2007 11:11

 

Archives Eté 2010


 

 

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Archives Eté 2008

Archives Eté 2007

  • Concert  Quatuor Saint Jean,  le dimanche 15 juillet à 18h. 
  • Concert Trio "Andino Peru", le samedi 21 juillet à 21 heures.
  • Concert de jazz avec SaElle, le samedi 28 juillet à 21 heures.
  • Concert de piano avec François Cornu le samedi 4 août à 21h (D. Scarlatti, Beethoven, Chopin, Debussy, Ginastera). 
  • Concert de harpe et guitarre  Lahoz & Lahoz, le samedi 11 août à 21 heures          
    Musique argentine de harpe et guitare accompagnée de peinture sur toile.
      

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5 mars 2007 1 05 /03 /mars /2007 17:56

 

 

 

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5 mars 2007 1 05 /03 /mars /2007 17:38

La Provence va établir, au cours de ce siècle, la réputation, comme à l’époque romaine, d’être un lieu privilégié de loisirs et de plaisirs : son climat, la beauté et la variété de ses paysages, sa manière de vivre, sa gastronomie imposeront une image de lieu de villégiature à travers le monde . Dés le début du XXe siècle, les classes riches avaient commencé à construire des palais et de somptueuses villas. Puis vint la démocratisation du sud grâce aux congés payés du Front Populaire.

Un tourisme de masse envahit la Côte d’Azur à la fin des années 50 entraînant malheureusement l’ère du béton et des cages à lapins où s’entassent à la saison d’été les touristes et vacanciers de nombreux pays. 

 

L’arrière pays, en particulier le Luberon connaît son invasion à partir de l’arrivée du pouvoir socialiste car les pontes du parti avaient résidence secondaire dans notre région : Jack Lang, Guigou, Mitterand.

 

Mais la Provence devint aussi terre d’asile pour de nombreux artistes dés la fin du 19e siècle : Vincent Van Gogh, peintre hollandais qui vécut une grande partie de sa vie en France ( 1853- 1890) et le tableau de sa chambre à Arles. Paul Cézanne ( 1839– 1906) natif d’Aix-en-Provence qui, après avoir goûté de Paris, revint au bercail et fit de nombreux tableaux de la Montagne Sainte-victoire.

D’autres artistes apportèrent une touche personnelle à la réputation de la Provence : les écrivains Marcel Pagnol, Jean Giono. Le cinéma fit revivre les épisodes de ces conteurs : Fernandel et Raimu par leur accent firent connaître un fabuleux aspect de la Provence : la convivialité et la joie de vivre.

 

A présent, festivals ( Orange, Avignon, La Roque d’Antheron ) attirent des dizaines de milliers de visiteurs.

 

La Camargue, sauvage et isolée a conservé son caractère de grandes étendues parcourues par de fougueux chevaux blancs et les manades élèvent des taureaux de classe. Pourtant la faune aquatique subsiste : les flamands roses hantent les marais par centaines.

 

Ce processus d’implantation pour les vacanciers et les retraités s’est accéléré avec l’arrivée du TGV qui semble traverser les magnifiques paysages de Cézanne. Les villas avec jardins et piscines poussent comme des champignons, mordant profondément sur les terres agricoles. Paradis de luxe en bord de mer, refuge pour retraités, la Provence s’urbanise rapidement.

 

Même le mosaïste , André Girod, semble avoir suivi le parcours ordinaire d’un retraité du Vaucluse : d’abord visiteur, touriste, vacancier enfin résident permanent, après avoir parcouru le monde, à Lauris. C’est le dernier portrait de la série et certainement le moins connu du lot !!!! Mais il occupe son coin  pour un sacré bout de temps !!!

 

 

 

 

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26 février 2007 1 26 /02 /février /2007 15:18

 

 Andino Peru, en concert dans les Jardins de Magali
21 juillet 2007.

 

 

 

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1 février 2007 4 01 /02 /février /2007 11:43

Comme les années précédentes, l’Association Arts-Lauris-Luberon organisera une journée franco-américaine le vendredi 1er juin 2007 dans les Jardins de Magali de 12 heures à 16 heures.

Afin d’assurer une bonne organisation , les quilteuses françaises qui désirent participer à cette journée devront se faire inscrire OBLIGATOIREMENT.

Sans cette inscription préalable, il ne sera pas possible d’accéder aux Jardins. Le nombre d’invitées est limité pour des raisons de sécurité et de confort.

 

Un buffet sera offert par l’Association aux participantes américaines et françaises. Il sera suivi par un échange de patchworks entre quilteuses françaises et américaines. Les œuvres échangées ne devront pas dépasser 80 centimètres de côté. Priorité sera donnée aux quilteuses qui apporteront un patchwork à échanger.

 

A bientôt
André Girod président


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12 novembre 2006 7 12 /11 /novembre /2006 10:02

Concert dans les Jardins de Magali
dimanche 15 juillet 2007.

Les musiciens:  

 

Stéphanie Perin : violon, est née à Thionville. Elle a étudié au Conservatoire d’Aix en Provence, avec Aurélia Spadaro, disciple de Zino Francescatti, et a obtenu les prix de Violon et de Musique de Chambre. Elle est partie ensuite se perfectionner à Paris avec Catherine Courtois, élève d’Isaac Stern. Passionnée par l’enseignement, elle a obtenu son Diplôme d’État et enseigne aujourd’hui au Conservatoire d’Aubagne. Elle continue parallèlement à évoluer dans diverses formations dont l’Orchestre de Chambre d’Aix en Provence, le Trio Aquae ou l’Ensemble Sextius. Elle s’est produite avec des musiciens tels que: Anne Queffelec, Régis Pasquier, Olivier Charlier, Patrice Fontanarosa et a travaillé aussi sous la direction de Sir Yehudi Menuhin.

 

Régine Devert, violon, native de Marseille, a obtenu une médaille d’or au conservatoire de sa ville. Elève d’Aurelia Spadaro, elle fut également élève de Pierre Doukan à Paris. Titulaire du Certificat d’Aptitude à l’enseignement du violon, elle est actuellement professeur au Conservatoire de La Ciotat, membre de l’Orchestre  de Chambre d’Aix en Provence et de diverses formations régionales.

 

Samuel Lamarre, alto, a débuté ses études musicales au Conservatoire d’Amiens pour se perfectionner à Paris dans la classe de violon de Maurice Moulin et au CNSM à Lyon dans la classe d’alto de Tasso  Adamopoulos. Il a fait partie de l’Orchestre de Chambre Lyonnais et de l’Orchestre de l’Opéra de Lyon. En 1998 il intègre l’Orchestre de l’Opéra de Marseille et depuis 2001 enseigne au Conservatoire de la Ciotat.

 

Jenny How, violoncelle, a étudié avec John Painter au Conservatoire de Sydney en Australie. Membre de l’Adelaide Symphony Orchestra pendant 3 ans, elle s’est déplacée à Paris où elle a continué ses études de violoncelle avec Radu Aldulescu. Elle a aussi vécu en Allemagne et Angleterre où elle faisait partie du Quatuor à Cordes d’Aranyi et de l’Ensemble Orsino qui s’est spécialisé dans les concerts scolaires. En 1997 elle a déménagé en Provence et continue sa vie musicale dans la région d’Aix / Luberon.

 

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10 novembre 2006 5 10 /11 /novembre /2006 16:46
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1 octobre 2006 7 01 /10 /octobre /2006 15:46

Après avoir dégagé la partie jardin, nous nous attaquâmes aux grottes. Elles étaient encombrées de mille déchets accumulés depuis près de cinquante ans : paille, gravats, caisses, vieux engins agricoles, machines abandonnées, le tout recouvert de fientes et de poussières. Le sol consistait en une énorme dalle de béton et de galets de la Durance coulée en 1920 avec de chaque côté des rigoles qui servaient à évacuer le jus de macération des cerises. L’endroit, rappelons-le , était connu à Lauris comme « l’usine à cerises » : se préparaient les fruits avant d’être expédiés sur Apt pour y être confits. Devant l’utilisation de machines à dénoyauter vers les années 50, l’usine fut abandonnée et passa entre les mains de différents propriétaires qui ajoutèrent leur couche de détritus.

 

 

 

La dalle semblait encore en excellent état et il nous fut conseillé de la couvrir d’un carrelage «  pour faire plus propre ! ». Or ayant déjà découvert un four à potier et un pressoir, la question ne se posait plus et la curiosité devint la plus forte : il fallait faire sauter la dalle pour savoir ce qui se cachait dessous. Ce ne fut pas une mince entreprise même avec un tracto-pelle. Les anciens faisaient du solide ! Enfin dans un craquement effrayant, sous les coups de butoir de l’engin, elle céda et cassa comme du verre. On enleva plus d’un mètre de sédimentation historique, entassement de terre, de pierres et d’objets hétéroclites jetés en vrac pour combler.
Un fait était intriguant : l’humidité de la grotte inférieure était importante et les parois étaient recouvertes de mousse verdâtre. Il y avait ainsi une quantité d’eau qui imprégnait le rocher. D’où venait-elle ? Et comment l’évacuer et la canaliser ?

 

 

 

 


Plan général du système d'eau dans la grotte : mines d'eau, canalisation.

 

La solution s’offrit d’elle-même car elle était enfouie sous la dalle. En effet nous parvînmes au niveau du rocher qui était celui de l’ère paléolithique et aussi celui de l’époque romaine. La découverte du four entièrement taillé dans la roche et du pressoir indiquait qu’il y avait à cet endroit une ferme. Elle avait besoin d’eau pour l’irrigation et pour un usage personnel des habitants de la ferme. Pourrait-elle venir de la grotte ?

 

En arrivant au niveau du rocher, tout un système d’eau apparut à nos yeux étonnés. Se dessinaient nettement  des canaux, et des prises d’eau dans le rocher : nous avions mis à jour de véritables mines d’eau telles qu’elles avaient été conçues à l’époque gallo-romaine. 

 

 

Canalisation taillée dans le rocher (ce qui préserva le système).

 

 

 

Mines d'eau : fosse taillée dans le rocher pour récupérer les suintements du rocher. 

 
D’abord une explication géologique : le luberon est fait d’une roche tendre et poreuse appelée safre. Toute la base sert ainsi d’énorme réservoir aux eaux d’infiltration et de pluie du nord qui par capillarité se déplacent du nord vers le sud. Lauris est situé au sud et au pied du luberon, à hauteur de la fascinante éponge qu’est cette montagne. Les Romains connaissaient le principe du suintement dû à la condensation de l’humidité en fines gouttes d’eau qui glissaient le long des parois. Phénomène que l’on retrouve dans les grottes, cavités des montagnes. Il s’agissait alors de capter ces gouttes, de les canaliser et de les stocker dans un bassin pour pouvoir l’utiliser. C’est ce qui apparut sous nos pieds : des fosses creusées dans le rocher pour intensifier l’accumulation de l’humidité, tracé des rigoles au pied des parois pour récolter le suintement, percée des trous pour extraire cette abondante humidité. Un total de sept mines d’eau qui recueillent un grande quantité d’eau : environ 2 mètres cubes par heure – soit 2 000 litres. Facile à calculer par la dimension du bassin de rétention : six mètres par cinq mètres sur plus d’un mètre de profondeur. Il se remplit en 15 heures environ !

 

 

Bassin de 32m² coupé au 16ème siècle par le lavoir des pestiférés.

 

Ce bassin se retrouve mais en plus grand dans les vestiges du Glanum : taillé dans le rocher avec des marche qui permettent d’y accéder. Nous retrouvons le même concept dans ce bassin des « Jardins de Magali ». A coups de cuillers, de truelles, une équipe familiale dégagea les canalisations du sable, de la glaise, de la terre et des pierres qui les encombraient. Leur profondeur pouvait atteindre près de 70 cm, ce qui indiquait que à l’époque romaine, les suintements étaient beaucoup plus importants et la profondeur des canalisations montre que dix fois plus d’eau pouvait y couler. De plus plusieurs canalisations moins profondes ( 30 centimètres) toutes en arrêtes de poisson donnant directement sur la canalisation principale, étaient la preuve qu’elles aussi apportaient de l’eau au système. Elles sont à présent archi-sèches. D’où moins d’humidité dans le rocher. Cela s’explique par le fait que le Luberon est truffé de forages qui absorbent une grande quantité de l’humidité naturelle et au nord les cours d’eau ont été détournés par le canal de Provence et par divers barrages.

 

A l’intérieur de la grotte se trouvait l’emplacement d’un pressoir, peut-être celui retrouvé enterré dans la cour dont nous avons parlé. Les dimensions correspondent. Lorsque la presse se faisait, l’huile coulait dans un canal de décantation alimenté par le système d’eau à l’aide de petites trappes qui faisaient monter l’eau puis une fois l’huile écopée, les eaux usées étaient évacuées par un ingénieux système. Les eaux usées passaient par un aqueduc au-dessus de l’eau propre pour se déverser directement dans les champs. Deux systèmes se superposaient : eau potable et eaux usées.

 

 

Ensemble du réseau mis sous verre. Au fond, emplacement du pressoir.  


Enfin la citerne , environ 1m 50 de diamétre et profonde d’un mètre cinquante qui était constamment alimenté d’eau fraîche par le canal principal et une pente raide remplissant la citerne avant le grand bassin. Le paysan pouvait puiser l’eau qu’il voulait : elle était toujours abondante, fraîche ( 12 degrés) et limpide.

 

Après des siècles d’abandon et d’accumulation de détritus de toutes sortes ( 1m60 ) , dés qu’il fut nettoyé, le système se remit à fonctionner, sans pompe, sans électricité, sans moyens mécaniques : juste un phénomène naturel que les Romains surent si bien exploiter !

 

 

Evacuation de l'eau par le bassin aux poissons (débit 2m² par heure).  

 

 

Grande question : l’eau est-elle potable ? Il y a cent ans j’aurais dit oui sans hésitation. Elle a été bue tant que le système marchait. Mais la société dans laquelle nous vivons – entière création de l’homme qui a engendré lois, règlements, organismes vérificateurs, contrôles à l’infini – nous interdit de consommer cette eau sans mille agréments d’organismes officiels. On pourrait mourir à présent de soif à côté du système ! 

 

 

Quand j’étais enfant en vacances dans le Jura , les copains et moi buvions aux ruisseaux qui sautillaient de la montagne. Pourrions-nous encore le faire de nos jours ? C’est le problème que nous laissons à nos enfants !!


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1 octobre 2006 7 01 /10 /octobre /2006 15:36

La  Révolution française troublera rapidement la société provençale : politisation, exaspération, terreur secoueront la région de la Drôme à Marseille.

 

Au printemps et en été 1792, la «  flambée des châteaux » (Vovelles) détruiront châteaux ( Lacoste ), demeures aristocratiques, monastères ( Montmajour). La vente des biens nationaux disperse meubles et tableaux.

 

 

De 1794 à 1815, retour des Bourbons, la terreur règnera : massacres à Marseille, Toulon.
De la Provence, plusieurs personnages emblématiques surgirent , Mirabeau ( 1749 -1791), le Marquis de Sade ( 1740- 1814) et le bataillon de Marseille qui parcourra la France et l’Europe avec son chant guerrier, la Marseillaise. Une nouvelle ère s’ouvrira avec la Restauration de la monarchie : voies de communications, par eau «  Canal du Midi » et par fer. Le chemin de fer relie Marseille à Avignon en 1849. Cultures spéculatives : le mûrier, la garance, le chardon à carder. Les chantiers navals de la Ciotat prennent leur essor.

 

 

La grande ligne de chemin de fer PLM, Paris Lyon Marseille désenclave la Provence.
La Provence tente de retrouver un réveil littéraire. Le mouvement Félibrige lancé en 1854 fait revivre d’une façon rigoureuse la langue provençale. Frédéric Mistral ‘(1830 -1913) obtiendra le Prix Nobel de littérature en 1904 pour son œuvre « Mireille «  (Miréio) 1859 ; Un autre écrivain, Alphonse Daudet (1840 – 1897) apportera des lettres de noblesse à la Provence. Les personnages illustreront l’esprit provençal : lettres de mon moulin ( 1869), les Contes du lundi, Tartarin de Tarascon, l’Arlésienne mise en musique par Bizet.

 

 

De la Provence à la Côte d’Azur, la beauté du paysage, la douceur de vivre, le soleil et la mer attirent artistes et riches aristocrates. La Côte devient Riviera, lieu de villégiature des Anglais ( « Promenade des Anglais » à Nice), des Russes de la cour du Tsar, des Américains et évidemment de la classe huppée de Paris ( Rothschild).

 

 

Son histoire va se transformer en un nouveau paradis terrestre avec construction de splendides demeures comme au temps des Romains.

 

 

Légende de la mosaïque:  

 

Personnages :
P1 : Mirabeau (1749-1791), député d’Aix aux Etats Généraux. Tribun remarquable
P2 : Marquis de Sade ( 1740 -1814), libertaire, souvent emprisonné pour ses écrits.
P3 : Frédéric Mistral ( 1830-1913) écrivain provençal . Crée le mouvement Félibrige en 1854. Ecrit Miréio en 1859. Prix Nobel de littérature en 1904.
P4 : Alphonse Daudet (1840 -1897), écrivain né à Nîmes : Lettres de mon moulin 1869.


Bordures : révolution industrielle : transmission.


C1 : Tambour d’Arcole, Cadenet, André Estienne, célèbre pour avoir été, en novembre 1796, le fameux tambour qui aida les Français à traverser le pont.
C2 : Marseillaise, chant guerrier de Rouget de Lisle, adopté par un régiment de Marseille.
C3 : Destruction de château de Lacoste de la famille Sade et de l’abbaye de Montmajour pendant la Révolution.
C4 : Napoléon débarque » à Fréjus en 1815 ;
C5 : PLM Paris-Lyon-Marseille , ligne créée en 1854 ; Circulation à vapeur sur le Rhône à partir de 1840.
C6 : Notre Dame de la Garde, Marseille construite en 1864.

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16 septembre 2006 6 16 /09 /septembre /2006 21:31

 

 

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